Filière des oléagineux: Les transformateurs dans la tourmente
L’Association des raffineurs des
oléagineux du Cameroun a fait état ce 21 octobre des obstacles liés à sa
compétitivité et son développement lors d’une conférence de presse.
Selon
des transformateurs des produits oléagineux, le gouvernement camerounais
devrait s’inquiéter davantage pour l’avenir de cette filière. Réunis lors d’une
conférence de presse mercredi dernier à Yaoundé, les membres de l’Association
des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) notamment ont exposé sur les problèmes
qui minent leur secteur d’activité. Il s’agit d’après leur rapport, des importations
massives et incontrôlées d’huiles végétales raffinées en violation de la
réglementation en matière de prix de référence qui est de 1500 Fcfa le Kg pour
la taxation des huiles raffinées importées, et de norme d’application
obligatoire. Des manquements auxquels viennent s’ajouter les difficultés liées aux
insécurités frontalières dans la partie septentrionale avec la guerre contre la
nébuleuse Boko Haram, et à l’Est-Cameroun, du fait de la proximité et des
conflits armés en République Centrafricaine.
L'Asroc dit son mal |
Rien
qui puisse garantir la sérénité, selon Emmanuel Nkoulou Ada, président du Comité
de régulation de la filière des oléagineux. «Cette crise qui vient perturber la saine concurrence devant prévaloir
sur le marché a de manière mécanique, favorisé une situation de dumping avec
pour effets directs la mévente des produits locaux et la constitution des
surstocks dans les magasins des unités de production», déplore-t-il. Il
était donc question au cours de cette conférence de rappeler entre autres que les
«textes fondamentaux qui régissent l’environnement
des huiles végétales raffinées n’ont été ni rapportés, ni abrogés», ce qui
permet de «s’interroger sur les importations
en valeur transactionnelle des huiles végétales raffinées de marques Bröli et
Vikor non enrichies à la vitamine A, qui ont été réalisées par la société
African Food Distribution», s’insurge Jacquis Kemleu Tchabgou, secrétaire
général de cette Association.
De lourdes
pertes financières
Or
ce sont des réalités que l’Asroc qualifie d’alarmantes pour cette filière qui a
investi près de 600 milliards de Fcfa, emploie plus de 50 000 personnes en
emplois directs et, représente 9,5% du secteur industriel et 28,5% du
sous-secteur des industries agroalimentaires. «Cette filière rapporte en générale 120 milliards en terme de revenus»,
rapporte encore Jacquis Kemleu Tchabgou. D’après lui, les conséquences de cette
situation sont énormes. «Nous perdons
actuellement 25 milliards. C’est le ministre de l’économie qui l’a dit. La difficulté
demeure. Des entreprises restent fermer. A l’heure où je vous parle, des gens
sont en chômage technique. Nous ne payons plus les acomptes de 2,2 que l’Etat
attendait parce qu’évidemment vous payez lorsque vous vendez et évidemment le
trésor public en pâti», révèle-t-il.
Toujours
dans la même logique, l’Asroc demande aux consommateurs et surtout aux
associations des consommateurs « de
prendre leurs responsabilités en opérant le bon choix au moment de l’achat des
huiles végétales raffinées et en refusant systématiquement d’acheter toutes
huile non conforme à la norme NC 77; 2002-03 Rev.1 (2011) »,
recommande Jacquis Kemleu Tchabgou. Il s’agit notamment des étiquettes ne
donnant pas les renseignements nécessaires au choix et à la manipulation de l’huile,
tout comme à son enrichissement, et les étiquettes ne précisant pas les dates
de fabrication et de péremption du produit, conditionnement non translucide.
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