Ist-Vih/Sida en milieu estudiantin: Le vaccin social, la nouvelle arme de bataille



Le Centre international de référence Chantal Biya et le ministère de l’enseignement supérieur ont signé ce 28 septembre une convention de partenariat, sur la base d’un programme de lutte contre cette pandémie.
Selon Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur, «aucun étudiant ne peut mener ses activités académiques s’il est malade, aucun enseignant ne peut dispenser ses cours s’il est souffrant, aucun personnel d’appui ne peut aider les enseignants à faire leurs travails s’il est lui-même miné par une pathologie à l’instar du Sida». Au vu de cette réalité, c’est devant plus d’une centaine d’étudiants, que le programme vaccin social a été exposé à l’université de Yaoundé II, Soa. Ceci lors de la signature d’une convention de partenariat entre le Centre international de référence Chantal Biya (Circb) et le ministère de l’enseignement supérieur (Minesup). L’optique étant d’enseigner un ensemble de stratégies en milieu scolaire et universitaire, qui vise «à faire adopter des comportements protecteurs, et à rejeter des situations à risque qui pourraient exposer les individus en général et, en particulier les enfants, les jeunes et leurs enseignants, à l’infection par les vih/ Sida», explique Alexis Ndjolo, directeur du Circb. 
Une signature de l'espoir
De ce fait, dans le cadre du programme vaccin sociale, des notions recyclées et enrichies comme celles de la sexualité, des modes de transmissions, des structures de prise en charge, des droits des enfants, les préventions primaires, secondaires et tertiaires, et le bon usage des médicaments sont abordées. Ainsi, les enfants des écoles maternelles, primaires, les élèves du post-primaire, la communauté estudiantine, et les enseignants, les cibles du programme, seront édifiés à travers des fiches pédagogiques, des manuels, des Cd-rom, et des vade-mecum. Pour le directeur du Circb, il ne  s’agit pas des méthodes classiques comme celles qui sont familières et utilisées aujourd’hui dans le cadre du programme de santé publique. «La prévention primaire concerne des mesures à prendre pour éviter d’être infecté, alors que la prévention secondaire permet de prendre des mesures afin d’éviter de contaminer et de développer la maladie. Et la prévention tertiaire consiste enfin, à gérer la maladie pour éviter les décès et d’autres contaminations», présente Rose Jaji Mbah, coordonnatrice générale du programme.
D’après la coordonnatrice du programme, ces documents permettront pour les cibles primaires de développer des compétences par l’adoption des attitudes positives vis-à-vis des objets tranchants pouvant blesser et laisser une porte d’entrée aux maladies en générale. Pour les étudiants, l’exploitation du vade-mecum de l’étudiant qui permettra de sensibiliser la communauté estudiantine sur  les pratiques qui peuvent s’avérer dangereuse comme la scarification, les tatouages, l’ablation du clitoris et beaucoup d’autres. Du côté des enseignants, l’exploitation des livres leurs permettra, de se prendre en charge pour ceux qui sont infectés, et de prodiguer des conseils aux parents donc les enfants sont infectés ou affectés, de connaître son statut sérologique à travers le dépistage. «Pour la nation, il s’agira de réduire le front épidémiologique observé dans la population cible, de construire une nation saine afin que les citoyens constituent plus tard de puissant vecteur du développement», ajoute-t-elle.

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