Produits de premières nécessités: Mbarga Atangana promet la fin des pénuries et spéculations
C’est à la
clôture de la spéciale rentrée commerciale 2015 ce 30 septembre, que le
ministre du commerce a assuré de l’abondance et la fin de la hausse des prix en
cette période de fête de fin d’année.
Ils
sont 15 sociétés à avoir exposé leurs produits en cette 1ère édition
de la spéciale rentrée commerciale. Durant 15 jours, ces derniers grâce à des
prix promotionnels, ont accueilli plus d’une centaine de consommateurs et fait
connaître les produits made in Cameroon. Une bonne note que le ministre du
commerce Luc Magloire Atangana n’a pas manqué d’apprécier, et ainsi faire des
promesses au grand public. Selon ce responsable, face à la grande disponibilité
des produits essentiellement d’origine camerounaise et de bonne qualité
notamment les huiles végétales, sucres, produits laitiers, et farine, « on peut dire non sans fierté que la
disponibilité et les prix sont au rendez-vous. Le consommateur camerounais doit
pouvoir être rassuré qu’au moins pour l’échéance des 3 mois à venir, deux mots
seront bannis de notre vocabulaire. Le mot pénurie et le mot spéculation »,
s’engage-t-il.
Les consommateurs espèrent |
Du
côté de l’association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), cette
spéciale rentrée commerciale a permis d’accompagner les parents dans leurs
achats, d’inciter la consommation des huiles végétales et leurs produits dérivés
fabriqués localement, et de favoriser les rencontres entre les producteurs et
les grossistes. « Nous sommes
satisfaits parce que nous avons eu l’opportunité de montrer ce que nous faisons
au sein de l’Asroc. Il s’agit notamment d’huiles végétales raffinées de bonne
qualité que nous produisons et qui sont vendus à bon prix, et des savons de
ménages. Ici l’objectif était beaucoup plus de montrer ce que nous faisons et
nous l’avons atteint », souligne Jacquis Tchabgou Kemleu, secrétaire
général de l’Asroc. Pour le ministre du commerce, il reviendra aux
consommateurs de savoir faire le bon choix. « Si vous choisissez d’aller acheter auprès du commerçant de proximité,
évidemment ce n’est pas la même chose. Il faut aller acheter au bon endroit, là
où le prix est affiché. Et je prends l’engagement de veiller au strict respect
de ces prix » ajoute-t-il.
L’espoir pas
toujours atteint
Pour
d’autre société bien que l’image du produit a été largement mise en valeur, la
vente a été timide. «On n’est pas toujours satisfait en matière de commerce.
Parce que ce qu’on propose, on se dit que cela peut plaire au client, mais à la
fin on trouve qu’il n’y a pas satisfaction. C’est le marché, on peut gagner
comme on peut perdre », constate Ossoga, représentante de la société Henri
et Frères. Une absence de vente partagée par certains vendeurs d’huiles, qui
apprécient tout de même, la publicité faite sur leurs produits grâce à cette spéciale
rentrée commerciale. «Au niveau de la vente cela a été médiocre pour moi.
Malgré cela, je suis satisfait parce que la population a apprécié mes produits
vendus à bas prix, mais manque d’argent sinon je devais bien vendre »,
explique Pierre Fodjo, responsable de la société GNF Ets Siaka § Cie.
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