Port en eau profonde de Kribi (Cameroun) :Les ouvriers sont à pied d’œuvre

Le chantier lancé pour la construction du port en eau profonde de Kribi se poursuit avec un travail de près d’une centaine d’ouvriers. Des bruits assourdissants des engins envahissent le site. Transportant des pavés, maniant les tracteurs et engins divers, soulevant des tonnes de fers, c’est muni de casques jaunes et blancs que les ouvriers donnent vie au projet de construction du port en eau profonde. C’est sur un espace d’environ 700 mètre que les deux quais prévus pour cette construction que le port d’une profondeur de 14 mètres à quai compte accueillir un terminal de conteneur et un quai polyvalent. Cette 1ère phase incluse dans la composante portuaire s’assemble autour des infrastructures du port donc la mise sur pied d’une digue construite sur 100 hectares, est prévue pour sa protection. Le projet de construction du port en eau profonde donne un nouveau visage à la ville de Kribi dans la région du Sud Cameroun. Ce département de l’océan, bénéficiera grâce à ce projet des composantes structurelles telles qu’initialement prévues. Ainsi toute la ville est en chantier notamment avec le traçage des routes qui seront plus tard bitumé, la mise sur pied de desserte utilitaire, la construction d’une voie ferrée reliant les artères de la ville et bien d’autres infrastructure. La troisième composante s’axe sur la création d’une ville nouvelle d’environ 300.000 habitants et sur le plan industrielle, la création du port en eau profonde va accueillir de grandes entreprises de gaz et pétrolière dans la région. Ainsi l’espace prévue pour ce travail est de 26.000 hectares. Les travaux effectués sur le site font l’objet de nombreuses études sur l’impact environnemental de la création de ce port dans la ville. Le cadrage stratégique relève de manière conceptuelle tous les points à intégrer dans les études environnementales. Ainsi les études sur l’impact environnemental et social du port, le plan d’action de réinstallation des populations, l’étude détaillée sur l’impact de la faune et de la flore, l’étude hydro-sédimentaire, hydraulique, hydrogéologique et autres, donc un total d’environ 12 études, sont fait pour pallier à tous les problèmes écologiques de ces travaux. Malgré l’apport bénéfique de la construction de ce port non seulement pour l’Etat du Cameroun et la population Kribienne, des difficultés sont enregistrés sur le plan d’action de réinstallation des populations, qui bien que dédommager à près de 10 milliards d’indemnités et ayant choisis leur nouvel espace d’habitation, n’arrivent pas à laisser leur chez soi. «Nous savons que c’est toujours difficile d’abandonner sa maison et c’est pour cela qu’un plan d’accompagnement psychosociale des populations est mis sur pied » confie Monsieur Ateck, l’un des employé du service technique. Le financement de ses travaux s’élève à environ 497.500 millions de dollars pour le financement de la première phase. Ainsi, la banque chinoise Eximbank couvre 85% des dépenses contre 15% fourni par le gouvernement Camerounais. L’entreprise chinoise China Harbour Company (CHEC) se charge de la construction de l’infrastructure sur une échéance de 36 mois. De ce fait l’échéance de cette édifice est prévue pour le mois de juillet ainsi le premier navire est attendu pour le second semestre de l’année 2014 ; sachant que le 08 octobre 2011, le président de la République Paul Biya, a procédé à la pose de la première pierre du complexe industrialo-portuaire.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L’utilisation du formol sur les régimes de plantains

Le phénomène de sorcellerie au Cameroun

Fête de la jeunesse: le Cameroun vibre au rythme de la jeunesse