Articles

Affichage des articles du septembre, 2011

Les aléas des livres au programme

Debout en file indienne devant le stand des livres, dans un bruit assourdissant,et parfois en pleine discution avec la vendeuse. c'est le désordre total, les parents qui parlent en même temps et qui se discutent la priorité d'être servie. Telles sont les images qui ressortent dans les différents magasins, bourses du livre, boutiques et autres lieux de vente des fournitures scolaire comme à la boutique NOUGUYMA. La foule est nombreuse pour les parents qui viennent échanger les livres déjà achetés en début du mois de septembre. Trois semaines après la rentrée, c'est le retour à la case départ pour les parents. "Je reviens à cette librairie pour échanger le livre de français du cours moyen 2 que j'ai acheté et j'espère qu'on pourra me l'échanger." affirme Madame Bineli. Après la phase de vente, c'est celui de retour des livres dans les magasins. Chaque année, c'est le même processus pour les parents et les vendeurs, avec tous les problèmes que

Yaoundé:Les toilettes communes à l’abandon

L’entretient de ces lieux d’aisances est de plus en plus rare dans certains quartiers de la citée capitale. La crasse sur les cabinets, de la moisissure sur les mûrs, et des papiers dans de l’eau stagnante. Telle est l’image que reflètent certains lieux d’aisances dans les différents quartiers comme celui du Cradat, Mokolo et plein d’autres. Construit à quelques pas des chambres ou des appartements, ces latrines sont souvent des dépotoirs d’ordures ménagères. Dans ces citées, le nettoyage des douches et des cabinets est rarement fait. «Ici, c’est chacun pour soi, on se débrouille comme on peut. Quand cela gène un locataire, il fait lui-même le ménage sans s’occuper des autres» affirme Ronald, un étudiant. Même si dans certains secteurs du Cradat, on peut remarquer une liste de nettoyage donc chaque chambre à son jours, certains récalcitrants n’y prennent pas part. «Depuis que la liste a été affiché, sur les sept chambres qu’il y a, au plus deux ou trois personnes se donnent la peine de

Le commerce des places dans les établissements scolaires

Assis sur des bancs devant des bureaux depuis 6 heures jusqu’à 17 heures, des parents, frères et sœurs d’élèves attendent de voir le proviseur ou le principale indiqué de l’établissement choisi, afin de défendre la cause de ces derniers pour qu’ils soient intégré. Et ils sont plus d’une quarantaine de proviseurs et principales des lycées, et collèges privées comme publics à monnayer des places dans leurs établissements en ces débuts de rentrée scolaire. Dans la cours du Lycée technique commerciale de Yaoundé, environ trente parents attendent d’être reçues par le proviseur. «Je suis arrivée ici à 6 heures pour pouvoir être reçus en premier par le proviseur et qu’on puisse discuter du moyen pour faire inscrire mon enfant » confit Monsieur Bell, un parent d’élève. Les uns cherchent à faire intégrer leurs enfants qui ont quitté d’autre établissement soit pour motif d’exclusion, soit un changement du lycée général au technique. «Ma fille a eu son brevet d’étude du premier cycle (BEPC) au Ly