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Affichage des articles du 2012

L’utilisation du formol sur les régimes de plantains

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Les régimes de plantains et bananes mûres, sont de plus en plus sujets de polémique au sein des marchés de Yaoundé (Cameroun). Nombreuses sont les vendeuses qui utilisent le formol pour faire mûrir ces aliments. Ce méthanal communément employé pour la conservation des tissus animaux ou végétaux est une part belle pour les vendeuses. Ces dernières s’attirent ainsi une grosse clientèle grâce à ce produit. "Les clients sont beaucoup plus attirés par les plantains mûres que par ceux qui ne le sont pas. Comme il faut deux à trois semaines parfois même quatre pour qu’un régime de plantains mûrisse, nous sommes obligés d’utiliser le moyen le plus rapide. Ainsi l’on achète du formol chez des vendeurs ambulants, que l'on verse dans 1,5 litre d'eau. Après cela l’on a plus qu'à le verser sur les régimes de plantains. Le lendemain tous ces aliments seront mûres" confie une ancienne vendeuse de plantain. » Polémique au sein du marché Pour la clientèle qui découvre ce nou

Le phénomène de sorcellerie au Cameroun

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Ils sont nombreux au Cameroun, ces personne indexés de sorcier, du fait soit de leurs richesses, soit sur leurs comportements de reclus au sein de la société. Tous ces préjugés sont parfois alimenter par ces personnes appelées « sorciers ». Ces derniers peuvent en cela avoir une influence sur le comportement craintif de leurs prochains face au statut de sorcier. A cela s’ajoute les « vraies sorciers » qui sont ainsi qualifiés du fait de l’exercice de certaines pratiques occultes. Dans la société camerounaise, ces derniers sont dits « appartenir à une secte ». Des idées renforcées au travers des phénomènes étranges qui sème la panique au sein de la société Camerounaise. Ainsi dans l'intervalle de trois jours, l'on a découvert près d'une dizaine de cadavres au quartier Mimboman de Yaoundé. Des meurtres commis par des individus qui n'hésitent pas à retirer les organes de leurs victimes. Le récit de faits étranges Ainsi l’on suit des histoires vraies relayées à tr

L’état de la corruption au Cameroun

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La corruption, un fléaux qui mine le Cameroun. Une maladie donc souffre l'etat et donc le constat est criant,au regard des observations sur la corruption et le détournement des deniers publics établies par des organes et des organisations étrangères. Des enquêtes suivies d’arrestations des dignitaires du régime ont commencé à être effectués. Mais malgré la volonté d’instaurer un climat de droiture au sein du système, ces fléaux n’ont pu baisser. Ainsi de 1997 à 2012, les arrestations s’intensifieront sur le territoire camerounais et au moins une dizaine de dignitaires du régime seront écroués soit à la prison centrale de Nkondengui, soit dans les locaux du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Dans toutes ces mouvances d’arrestations, la presse camerounaise jouera le rôle de relayeur entre les dirigeants du régime et le peuple. C’est ce qui peut expliquer l’intrusion de la presse dans les interpellations des dignitaires de la république. Une actualité permanente depuis 199

Les produits périmés : une aubaine pour les commerçants

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Falsification ou absence des dates de péremptions sur les produits, et date limite de distribution dépassée, c’est le constat fait par plus d’une cinquantaine de clients lorsqu’on sillonne les marchés de Yaoundé. Depuis quelques temps, le phénomène et les plaintes des clients deviennent récurrents. Ils sont plus d’une trentaine dans chaque marché de la ville, boutiquiers comme marchants ambulants à vendre des produits périmés. Pour tous, la vente de ces produits se présente sous différentes manières, donc le plus visible est la baisse de prix. « J’ai pris un grand stock de lait concentré et je n’ai pu tout le vendre. Comme la date de péremption est passée voilà deux semaines, je fais une réduction de 50 à 100 francs CFA » affirme Bernard, boutiquier au marché Mokolo. Quant aux vendeurs ambulants, les produits périmés sont leurs gagne pain. « Je traite avec les grands supermarchés. Quand leurs produits comme les biscuits, les paquets de jus ou de sucres, sont à quelques jours de pé

Les journalistes face aux perdiems

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Ils sont nombreux ces hommes de médias qui, pour une couverture de cérémonie sont prêt à bagarrer pour une somme de 5000 à 10.000fCfa voir plus. Les perdiems ou encore les « gombos » sont des sommes remises à chaque médias pour une couverture d’évènement. De nos jours cette somme est revendiquée par les journalistes, qui vont jusqu’à l’exiger pour la parution ou la diffusion d’un événement dans leurs organes. Cette chasse médiatique à l’argent est de plus en plus connue par la société camerounaise. De ce fait certains journalistes sont appelés des hiltoniens. « Le mot hiltoniens est utilisé pour qualifier les journalistes qui passent leur journée à l’hôtel Hilton. Ils sont à la quête de diverses cérémonies pour avoir des perdiems. Ces journalistes se distinguent des autres car ils sont toujours à l’affût des 2000 ou 5000 francs Cfa que la cellule de communication d’une cérémonie pourra leurs offrir » souligne un passant. Selon un journaliste, ces personnes sont souvent qualifier de

Universités publiques au Cameroun: un frein au bon parcours académique ?

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Ils sont des milliers de camerounais qui, depuis plus de dix ans ne croient plus aux systèmes des universités publiques. Qu’elles soient celles de Yaoundé I (Ngoa Ekele) ou Yaoundé II (Soa), le calvaire estudiantin est présent. Le plus palpable et visible est l’éternel problème des notes donc les étudiants doivent faire face lors de résultats d’examens. « J’ai composé en physique et ma note n’est pas sortie, je suis obligé de faire une requête en espérant que cela va aboutir parce que le processus de réponse est très lent. Il faut courir après le professeur pour être sûr de voir ma note affichée » affirme un étudiant de Ngoa Ekele. Pour d’autres, c’est le nom qui n’est pas affiché pour plusieurs raison. « Mon nom n’est pas affiché au babillard. Lors de ma requête, on m’a dit au secrétariat que je ne suis pas inscrit, je viens de leur montrer mon reçu et il me disent de patienter ma note sera affiché. On n’a pas le choix il faut attendre et croiser les doigts » soutient Madeleine,

Manipulation de l'opinion publique: le cas libyen

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L’Afrique a depuis longtemps été sous le joug de puissances européennes et cette relation deviendra ambigüe au fil des temps. Les pays nordique de l’Afrique notamment la Lybie ont commencé peu à peu à se détacher de cette domination grâce d’une grande part au «guide libyen» Mouammar Kadhafi. Ce refus de s’associer ou de traiter avec l’occident lui créera des problèmes autant avec les États-Unis que le gouvernement français, qui le présentent comme un dictateur et le gouvernement libyen comme un régime. Ces techniques de déstabilisations s’intensifieront avec l’arrivée du printemps arabe en fin 2011. C’est ainsi que la France jouera avec l’opinion publique pour arriver à ses fins. Dans cette optique, posons-nous la question de savoir quels sont les éléments mis en œuvre pour faiblir l’opinion publique? Ou encore quels ont été les principaux points d’attaque des français? Ainsi les différentes techniques seront utilisées par le gouvernement français avec des principaux points d’attaque

Yaoundé: Les coupures d’électricité deviennent fréquentes

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Depuis le lancement des examens et avec la pleine saison pluvieuse, les populations de la cité capitale passent la journée entière et parfois même des jours dans de l’obscurité. Le délestage! En sillonnant les quartiers tels que Biyem-assi, Acacias, Etoug-ebe, rond point express et autres, l’on est frappé de plein fouet par l’obscurité. Le calme obscur qui règne en ces lieux dénote par rapport à l’ambiance qui y existe d’habitude. Depuis mardi 19 juin à mercredi au environ de 16 heures et dans certains quartiers allant jusqu’à jeudi matin, les populations doivent faire face à ce calvaire. Nous sommes dans l’obscurité depuis quelques temps et à cause de cela on ne peut rien faire. Mes enfants ne peuvent pas bien préparer leurs examens surtout que j’ai deux qui font le probatoire A et D, et l’autre le probatoire technique. Et moi-même quant je fais la cuisine il me faut payer le taxi pour aller écraser mes condiments ; ce n’est pas facile du tout confie Berthe, une ménagère. La vie s

Fête de l’unité: Le premier défilé du septennat

A l’occasion de la 40ème édition de la fête de l’unité commémoré le 20 mai, un parterre d’invité, et du public ont répondu présent à la manifestation qui est la première après la reélection du président Paul Biya. Le président de la République fait son entrée à 10h 15minutes sur les ovations de l’assistance venue nombreuse. Après avoir salué, les invités et les forces de l’ordre, le chef de l’Etat Paul Biya s’en va rejoindre la place d’honneur, en l’absence de la première Dame Chantal Biya. Il marque ainsi l’ouverture du défilé sous le thème: «Armée camerounaise au service d’une nation forte, prospère et résolument tournée vers l’émergence, dans un climat de paix et d’unité». Les rangs des militaires, gendarme, policier et autres forces de l’ordre se forment. Le défilé le long du boulevard commence avec l’armée marine qui présente ses deux contingents d’officiers et sous officiers. L’invité d’honneur à ce défilé suivra avec les paras commandos de l’armée congolaise qui montre une fo

Papier enrobé (radiophonique sur le commerce au boulevard du 20 mai

C’est au boulevard du 20 mai que s’ouvre la quarantième célébration de la fête de l’unité. Et une fois de plus bon nombres de personnes ont répondu présent au rendez-vous. La foule n’a pas manqué d’attirer les commerçants divers. La fête est ainsi l’occasion pour ces derniers de gagner leurs pains. Descendu sur le terrain, Patricia Nya nous en dit plus. Ils sont plus d’une Trentaine venus à 6 heures pour la plus part, à s’être installé en bordure de route; et à circuler à travers les rangs et la foule pour vendre leurs marchandises. Pain accompagné d’œufs, boulettes, laitues et autres et ou des bonbons, biscuits, lotus, jus et eau sont présentés aux personnes venues nombreuses. Ici, l’objectif étant de vendre le plus possible. «C’est souvent en ces occasions que nous les vendeurs, on profite pour amasser autant de bénéfice que possible. Puisque quant il y a foule on a forcément une grande clientèle». Extrait 1 (Ma’a rosa) Malgré la foule, d’autres vendeurs réussissent à circuler e

Le commerce dans les hôpitaux

De plus en plus de centres médicaux poussent les malades à rester en hospitalisation et, à prendre des perfusions et acheter des médicaments bien que les cas montre une réelle amélioration. Ce qui pousse parfois le malade ou patient à sortir sans l'accord ou le billet de sortie de l'hôpital. Ce phénomène rencontré choque les patients autant que le garde malades. "Je suis arrivée à l'hôpital de Biyem-assi, vendredi 4 mai, ma température était de 38.5 on m'a placé la perfusion matin et soir. Ils m'ont fait payer les comprimés jusqu'à l'eau. Lundi, j'allais déjà mieux mais ils ont encore insisté pour me mettre une autre perfusion, ce qui ma le plus fatiguée. Mon frère s'est disputé avec les médecins parce qu'il voulait me faire sortir mais il a tellement insisté qu'ils m'ont laissé sortir. Quand je suis rentré on n'a pris ma température et c'était à 37.2°" affirme blanche T. Pour Ronald, le cas d'argent dans les hôpitau