Vu par Fifi

Depuis plus d’une semaine, les Eglise Catholique de Yaoundé se préparent spirituellement aux fêtes de fin d’année avec des prières, des confessions et des concerts religieux. Tête baissée, mains reliées au visage dans une prière pour les uns et une concentration pour les autres, plus d’une dizaine de chrétiens assis sur des bancs dans l’attente d’une confession faites dans une salle où un à un, ils se présentent devant un prêtre. «C’est dans une ambiance de calme, de silence et de recueillement que nous devons nous présenter pour la confession, ainsi nous pouvons nous concentrer sur nos péchés sans oublier un seul devant le prêtre», affirme une fidèle à l’Eglise Bienheureuse Annuarité. Ils sont nombreux dans les Eglises, à avoir répondu présent à cet appel de Dieu et à attendre spirituellement l’avenu du Christ. «Les fêtes de fin d’année sont des célébrations que je prépare d’abord spirituellement avant de voir le côté festif. Pour que cela soit parfait mon esprit doit être calme, en h

La grande fête de fin d’année (Yafé) a ouvert ses portes au public venu en masse, depuis le vendredi 16 décembre 2011 en présence d’un parterre de membres de la communauté urbaine assisitant à l'ouverture officielle.Plus d’une centaine de personne déambulant dans l’enceinte et à l’extérieur de la grande foire, certains commerçants installant leurs matériels, pendant que d’autres accueillent les jeunes qui se ruent vers les trois stands de jeux «Wanda» pour prendre le contrôle des machines de jeux vidéo. Telles sont les images qui ressortent du site après le coup d’envoi lancé en présence des responsables de la Communauté urbaine de Yaoundé et des organisateurs de l’évènement. Dans les différents stands, tous les moyens sont utilisés pour attirer les visiteurs. La musique est mise à fond dans les débits de boisson aussitôt que le lancement a été fait, les places sont presque déjà occupées dans le stand du distributeur de la «Fontaine à Bière». «On vient à Yafé pour se détendre et qu

Depuis quelques jours, les boutiques grouillent de jouets et d’objet de décoration, les jeux de lumière sont installés le long des routes du centre-ville et de grande attraction sont offerte aux jeunes à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des jeux de lumières installés le long des poteaux électriques, des ronds-points de carrefour et le long du boulevard du 20 mai; une centaine de jouets installés en vitrine, des pères noël gonflable et des sapins sont vendus dans les boutiques et marchés; des vendeurs ambulant sillonnent les rues et proposent des sapins miniatures aux parents qui déploient toutes leurs énergies, pour faire plaisir aux enfants. «Une bonne fête de noël pour les enfants doit se faire avec les cadeaux et c’est pour cela que j’achète des voitures en jouets pour mes garçons et une grande poupée pour ma fille», affirme madame Marthe Tchagna, aux sorties de ces achats. Des efforts sont déployés à l’entrée des boutiques comme des marionnettes dansantes, des musiques de noël

Après la sortie de la liste additive pour le recrutement des 25.000 jeunes, les handicapés poursuivent leurs revendications sur la publication de la liste des handicapés promit par l’administration. Ils sont une dizaine assis à main le sol devant le grand portail de l’immeuble étoile, des slogans comme «Nous demandons la publication de la liste de recrutement des handicapés », «Nous voulons du travail pour ne pas mendier», ou encore plus radical, «l’emploi ou la mort» écrient sur des cartons; donc les grévistes brandissent au regard de tous et surtout vers les bureaux du premier ministre, Philémon Yang qui était présent. «Le Premier ministre était là et nous sommes venus pleurer auprès de lui, pour qu’il puisse jeter un regard sur le problème» confit l’un des manifestants. La liste additive sortie il y a quelques jours crée polémique pour les handicapés qui ne s’y retrouvent pas. «Après la première revendication où ils nous avaient promis de sortir une liste de recrutement des handic

près d’une dizaine de géomètres des chefs de services centraux des régions et départementaux du cadastre apprennent à utiliser le global positionment system (système Gps) à l’espace d’entrée du ministère de l’enseignement supérieur pour le réseau géodésique du Cameroun. Environ neuf groupes de deux géomètres manient chacun un système Gps sous le regard et les recommandations d’un encadreur chargé du bon fonctionnement du séminaire d’imprégnation. Après trois jours de théories, place à la pratique qui se déroule sous la vigilance des encadreurs. «Depuis lundi, les travaux ont débuté par une formation théorique et aujourd’hui on entame la pratique avec le matériel adéquat, de marque Trimble R4-2 nouvellement sortie», confie un géomètre. Les techniciens en charge du cadastre du ministère camerounais des domaines et des affaires foncières lèveront les points de chaque endroit du pays pour permettre d’avoir des coordonnées de chaque lieu. «Les encadreurs nous montre à partir de cet appareil

Au terme de la 4ème édition de l’événement, les sentiments des acteurs sont partagés. Plusieurs stands démontés dès le petit matin déjà sur le site de Promote, au Palais des Congrès ce 11 décembre 2011. Des équipes du comité d’organisation sont sur le terrain, et s’activent à déstructurer et emballer les tentes. C’est davantage le pavillon étranger qui a commencé à plier bagages. Il est à peu près 9h. On est loin de 20h30, l’heure officielle de fermeture des stands et même de clôture de l’événement. De nombreux autres stands sont encore ouverts essaient de liquider le stock de produits qui était en exposition. Les grands heureux de cette édition, sont les médias qui ont doublé d’imagination pour se faire de grandes annonces et consolider des partenariats. «Nous sommes satisfait de cette édition mais on ne peut pas dire à 100%. Certains de nos objectifs ont été atteints, des partenariats consolidés et cette édition a été meilleure par rapport à celle de 2008. Le côté négatif c’est plus

Trois jours après son ouverture officielle, les vendeurs et le public restent absents à la Foire Promo de Tsinga. A 16heures passée de quelques minutes, environ dix personnes patientes devant le grand portail de la foire. Dans l’enceinte, plus d’une vingtaine de stands sont inoccupés, sur le podium, prévu pour le concert, quelques techniciens sont courbés et installent du matériel de musique.Du coté des quelques vendeurs présents, certains affichent des visages fermés pendant que d’autres se ruent sur les quelques visiteurs présents. Telles sont les images que renvoient la Foire le samedi, 26 novembre. Pour tous ces gens qui sont venus passer quelques temps en famille à la foire, la déception est grande. «Je ne m’attendais pas à voir ce vide. J’ai dit à mes enfants qu’on ne pouvait pas venir le jour de l’ouverture parce qu’il n’aurait pas assez de monde mais je merends compte que cela n’y a pas de différence, les stands sont vide et il n’a rien à voir.» affirme Vivianne, une mère de f

Après deux jours de débats, les étudiants handicapés clôturent l’assemblée sur les différentes recommandations adressée à l’endroit du gouvernement, et au coordinateur des associations des étudiants handicapés des universités du Cameroun (CAEHCAM). Stylos en main, regards fixés sur les orateurs et prenant la parole de temps en temps, Plus d’une trentaine d’étudiants handicapés ont répondu présents à l’appel de la CAEHCAM. C’est en présence du recteur de l’université de Yaoundé I, monsieur Bouba Oumarou et celui de Yaoundé II, monsieur Jean tabi Manga; et de quelques orateurs, que le thème de l’assemblée: «l’intégration de l’approche handicap dans le système LMD: Evaluation à mi- parcourt» a été débattu. Les ateliers ont débuté par un élément du thème: «La professionnalisation des enseignants au service des étudiants handicapés: mythe ou réalité?». Selon Moïse Ekeuh, ancien secrétaire national de la coordination, l’intégration de l’approche handicap doit se faire d’abord entre enseigna

Les ouvriers de l’évènement Promote de fin d’année s’activent sur le terrain du palais de congrès pour finir les travaux des constructions à temps pour le 03 au 11 décembre prochain. Des maçons courbés pelle en main ou encore des truelles, à côté duquel des camions livrent du ciment et coulent du béton ; juste à côté des menuisiers, marteaux et scies en mains, coupent et clouent des planches pour construire sur des espaces libres des différentes sociétés, qui créent leur propre style de stands différents de celui des manutentionnaires qui placent des bâches bleu-blanc sur des piliers de fers ; tandis que les électriciens installent des courant électrique pour mettre de la lumière dans tous les stands. Ils sont plus de 300 ouvriers a travaillé pour la mise en œuvre effective des festivités Promote, qui ouvrira ses portes au grand public. Le travail ici est fait par département et il en existe 4, de manière ordonnés et précis dans différents secteurs. Le département de menuiserie trav

Depuis le lancement de la caravane de lutte contre la vie chère mis sur pied par le gouvernement, les commerçants tendent à rendre la situation plus aisée. Les sacs de Riz, cinq à six bouteilles d’huile raffinée comme de marque Azur, Mayor et autres, les différents grammes et marques de savons et autres produits sont installés autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des multiples boutiques que compte les marchés de la ville de Yaoundé. Les prix quant à eux tendent à légèrement baisser chez certain commerçant. «Je suis quitté de 800 francs à 750 francs CFA pour mes paquets de sucre. Même si je ne gagne pas beaucoup sur cela j’essaye quand même d’avoir un prix abordable par rapport au prix du ministère du commerce.» affirme Léopold, un commerçant du marché des Acacias. Pour ces derniers, la lutte contre la vie chère est un processus à poursuivre vu que les ménagères ne sont pas les seules personnes à en souffrir. «Nous ne sommes que des commerçants, on fait tout par rapport aux différents

La 6ème assemblée générale ordinaire des associations des étudiants handicapés des universités du Cameroun, a débuté mardi 22 et s’achève le 25 novembre à l’université de Yaoundé I. Les délégations des différentes universités du Cameroun arrivées hier et ce matin ont été accueilli ce jour par le recteur de l’université de Yaoundé I, Monsieur Bouba Oumarou. C’est dans le but de tabler sur les difficultés d’intégration des étudiants handicapés que la coordination des associations des étudiants handicapés des universités du Cameroun (CAEHUCAM) a invité les différents recteurs à présenter au plus 12 étudiants pour ces assises. C’est sous le thème «l’intégration de l’approche handicap dans le système LMD : Evaluation à mi-parcours » que s’ouvre le séminaire. Chaque association des étudiants handicapés présente pendant les travaux un rapport d’activités annuel de l’année 2010-2011 en 10 exemplaires. A l’occasion du lancement des activés de l’assemblée, le recteur de l’université de Yaound

En cette période scolaire, les enfants sont de plus en plus touchés par les maladies et encourent un grand risque face à la maladie de levures. Ils sont plus de trois élèves dans les classes de maternelle, Sil, cours préparatoire et certaines autres classes du primaire à manifester ces maux de ventre récurrent. Suite à une visite médicale, le constat est le même pour une grande majorité d’enfant. «Je suis venu prendre les résultats de selle de mon enfant qui a 7 ans et le médecin m’a annoncée qu’il avait un excès de levure dans le sang. Et c’est le deuxième enfant chez qui ont constate cela à l’hôpital.» affirme Madame véronique Tatfo. Les aliments qui sont les causes de cette présence micro-organique sont le plus souvent des repas, ou nourritures exposées à l’air libre, ou qui ont dormi et donc on n’est le plus friand. « Je ne jette jamais la nourriture qui a dormi parce que parfois cela est beaucoup et il n’ya pas assez d’argent pour changer le menu tous les jours. Si c’est bon pour

L'ex-ministre d'Etat sécretaire à la présidence de la République, Jean Marie Atangana Mebara était en audience le 10 novembre au palais de justice pour la énième fois. Il est 14 heures passé de 15 minutes, lorsque l’audience est ouverte. Plus d’une centaine de personnes sont présentes pour écouter pour la troisième fois le témoin appelé à la barre «le ministre Michel Meva’a Meboutou». C’est l’occasion pour l’accusation de demander au témoin les circonstances dans lesquelles il avait invité le directeur général de la Société nationale des hydrocarbures en 2003 de virer la somme de un milliards et demi au bénéfice de l’Anset pour le compte de CAMAIR. «Pour rafraichir la mémoire du témoin, nous présentons comme appui les deux correspondances déjà versé au dossier» ajoute l’avocat de l’accusation. En réponse à cette demande, le témoin affirmera avoir émit cette correspondance. «Mais les circonstances était différente. A ce moment, la Camair était affrété à l’Anset et devait pay

Depuis sa fabrication jusqu’à ce jour, ces nouvelle pièces mis sur le marché créent des problèmes chez les camerounais qui l’utilisent. Visages froissés, insultes, murmures, bouderies ou encore des questions «Est-ce que je vends de l’eau», «Je fais quoi avec des boutons», telles sont les réactions qui ressortent devant les nouvelles pièces de 5 francs Cfa, 10fcfa, 25fcfa, et parfois celle de 500fcfa. Dans les marchés et les boutiques, il devient difficile de faire passer les petites monnaies. D’après Kamdem, un client, la plus part du temps ceux qui ont ces pièces de 5, 10, 25 francs Cfa, cherchent à s’en débarrasser puisqu’il est facile de l’avoir mais difficile de l’utiliser. «Les seules fois où je sors ces pièces de chez moi, c’est lorsque je dois puiser de l’eau ou encore quand je pars payer la facture de l’électricité et même dans ces deux cas, parfois ce n’est pas facile.» confit-il. Entre clients et commerçants, la transaction est difficile quand on est devant cinq pièces de 5 f

Une campagne de chirurgie de reconstruction faciale a débuté le lundi 31 octobre, à l’hôpital gynéco et obstétrique de Yaoundé. Fiches de consultation sur une table, trois longs bancs disposés en demi-cercle où patiente trois malades, au centre une table et quatre chaises sont disposées et où chaque patient vient s’inscrire. En cette première journée de consultation, les patients se font attendre. "Depuis le matin, on a pas eu tellement de patient alors qu'on espérait qu'il y aurait foule puisque c'est une campagne et que les opération seront gratuite" affirme Marie Eve Pepin, résidence en chirurgie. C’est en présence d’une équipe canadienne de 17 personnes, qu’environ 37 patients ont été pris en charge. Les malades de Labio-palatine (malformation de la bouche et du palais) ou Bec de lièvre bénéficieront d’une consultation et opération gratuite de l’Organisation non gouvernementale «Mission sourires d’Afrique». « La priorité sera accordé aux enfants de plus de 6 m

Il est 18 heures passés, vendredi 21 lorsque les résultats sont annoncés aux palais de justice de Yaoundé. Le président sortant Paul Biya, candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), l'emporte avec 77,989% de voix face aux 22 autres candidats. Une annonce qui n'étonne aucun téléspectateur camerounais. "Je ne vois pas pourquoi les résultats devrait me surprendre. C'est plutôt si le président perdait que cela devait être étonnant. Puisque depuis qu'il est au pouvoir ces adversaires devaient déjà connaître leur sort et arrêter de faire des campagnes folkloriques" affirme un passant à l'annonce des résultats. Le calme qui a suivi à l'annonce témoignait de la tension qui existait avant la campagne, pendant et après l'annonce des résultats. "Je ne veux pas jubiler puisque tout le monde connaissait les résultats avant l'annonce. Le président est au pouvoir depuis 1982 donc on n'est déjà fatigué de toujours attendre un

Environ quatre mois après la sortie des résultats des examens, les candidats pour l'examen du probatoire font face aux retombés du ministère suite aux erreurs commises à l'office du bac. Une semaine après l'arrêté du ministère de l'enseignement secondaire, une descente à été faite dans différents établissements du Cameroun pour faire sortir les élèves des salles de classe. Ainsi certains élèves, après presque deux mois de cours ont été enlevés de terminales pour être envoyés en premières et vice versa. Selon l'arrêté, environ 80 élèves ayant été admis en classe de terminales lors des résultats du probatoire communiqué en Juin 2011, ont normalement échoués et devraient reprendre la première. Et 69 élèves donc les résultats n'ont pas été favorable suite à cette erreur sont admis en classe de terminales. D’après les personnes rencontrées au ministère, "l'erreur" a été commise au niveau des entêtes des feuilles de composition et que se bouleversement

Après quelques jours de vacance et une semaine pour les préinscriptions, les cours sont lancés dans les différentes universités publiques de Yaoundé en ce mois d’octobre. Mallette ou classeur à la main, sac au dos, plus d’un cinquantaine d’étudiants se dirigent vers leurs amphis respectifs. Après plus d'une semaine de préinscription, les cours ont repris et pour les nouveaux, sortis du secondaire, c’est avec appréhension qu’ils entrent dans la salle. «J’ai un peu le trac, parce que je ne sais pas ce qui m’attends. Mon frère dit que la manière de dispenser les cours est différente de ce qu’on a connu au secondaire.» affirme Nelly, une étudiante en faculté des sciences. Dans les alentours des amphis de l’université de Yaoundé I «Ngoa-Ekele» et celui de Yaoundé II «Soa», certains renouent avec les photocopieurs tandis que d’autres font des commentaires sur des professeurs qu’ils ont déjà rencontrés. Pour les vendeurs, c’est l’occasion de se faire de l’argent. Certains étudiants de 2è

Sillonnant les villes du Cameroun, attirant l'attention des camerounais avec le klaxon des voitures et moto ou avec des haut parleurs, et des panneaux publicitaires ou affiches installés le long des routes des villes et quartiers. A deux jours des élections présidentielle, les 23 candidats redoublent d'efforts pour rallier un maximum d'électeurs à leurs causes."Depuis que les élections, on commencé je n’entends que cela. A la télé, la radio, la presse et même sur internet, les candidats sont partout pour parler de leurs visions d'un Cameroun meilleurs. On ne peut pas passer dans un lieu et les entendre sans s'arrêter un peu pour écouter" affirme monsieur Mathieu Nkongang, un commerçant. Les candidats cherchent à convaincre le peuple mais selon certains électeurs, leurs choix seront influencés par plusieurs paramètres. La réalité des projets promit lors des campagnes doit être effective quand le candidat sera élu "je ne veux pas voter un candidat à l&#

Les Policiers armés le visage renfrognés en bordure de route, parfois le grondement des hélicoptères ou le bruit des sirènes des voitures de polices qui filent sur la route pour une destination inconnue. Telle sont les images qui ressortent en ce moment au Cameroun. La population vit dans la crainte d'une guerre. De simple bruit, feu ou cris sont amplifiés. "Dans la nuit du 6 octobre, j'ai entendu des bruits et tellement eu peur que j'ai laissé mon lit pour me couché au sol. Au cas où si on guette par ma fenêtre on ne me verra pas" confit une étudiante qui habite le quartier Cradat à Yaoundé. Selon certains Camerounais, la peur est présente au point que pour sortir de chez eux ils doivent d'abord vérifier si les autres le font. Les postes radios sont allumées 24h/24h pour ne pas rater une miette sur le déroulement des élections ou sur des informations qui pourrait alerter l'opinion publique. "Ma radio reste allumer tous ces jours pour que je puisse ê

Debout en file indienne devant le stand des livres, dans un bruit assourdissant,et parfois en pleine discution avec la vendeuse. c'est le désordre total, les parents qui parlent en même temps et qui se discutent la priorité d'être servie. Telles sont les images qui ressortent dans les différents magasins, bourses du livre, boutiques et autres lieux de vente des fournitures scolaire comme à la boutique NOUGUYMA. La foule est nombreuse pour les parents qui viennent échanger les livres déjà achetés en début du mois de septembre. Trois semaines après la rentrée, c'est le retour à la case départ pour les parents. "Je reviens à cette librairie pour échanger le livre de français du cours moyen 2 que j'ai acheté et j'espère qu'on pourra me l'échanger." affirme Madame Bineli. Après la phase de vente, c'est celui de retour des livres dans les magasins. Chaque année, c'est le même processus pour les parents et les vendeurs, avec tous les problèmes que

L’entretient de ces lieux d’aisances est de plus en plus rare dans certains quartiers de la citée capitale. La crasse sur les cabinets, de la moisissure sur les mûrs, et des papiers dans de l’eau stagnante. Telle est l’image que reflètent certains lieux d’aisances dans les différents quartiers comme celui du Cradat, Mokolo et plein d’autres. Construit à quelques pas des chambres ou des appartements, ces latrines sont souvent des dépotoirs d’ordures ménagères. Dans ces citées, le nettoyage des douches et des cabinets est rarement fait. «Ici, c’est chacun pour soi, on se débrouille comme on peut. Quand cela gène un locataire, il fait lui-même le ménage sans s’occuper des autres» affirme Ronald, un étudiant. Même si dans certains secteurs du Cradat, on peut remarquer une liste de nettoyage donc chaque chambre à son jours, certains récalcitrants n’y prennent pas part. «Depuis que la liste a été affiché, sur les sept chambres qu’il y a, au plus deux ou trois personnes se donnent la peine de

Assis sur des bancs devant des bureaux depuis 6 heures jusqu’à 17 heures, des parents, frères et sœurs d’élèves attendent de voir le proviseur ou le principale indiqué de l’établissement choisi, afin de défendre la cause de ces derniers pour qu’ils soient intégré. Et ils sont plus d’une quarantaine de proviseurs et principales des lycées, et collèges privées comme publics à monnayer des places dans leurs établissements en ces débuts de rentrée scolaire. Dans la cours du Lycée technique commerciale de Yaoundé, environ trente parents attendent d’être reçues par le proviseur. «Je suis arrivée ici à 6 heures pour pouvoir être reçus en premier par le proviseur et qu’on puisse discuter du moyen pour faire inscrire mon enfant » confit Monsieur Bell, un parent d’élève. Les uns cherchent à faire intégrer leurs enfants qui ont quitté d’autre établissement soit pour motif d’exclusion, soit un changement du lycée général au technique. «Ma fille a eu son brevet d’étude du premier cycle (BEPC) au Ly

Depuis quelques mois, ce procédé est de plus en plus visible dans les lieux de commerces de la ville de Yaoundé. Tapis dans l’ombre ou dans les coins stratégique des marchés et agissant dans la plus part des cas au vu de tous, les voleurs à la tire sillonnent les lieux et dérobent aux personnes, des sacs à main, porte monnaie ou porte feuille et plein d’autres objets dans la mesure du possible. Dans les marchés ont les connaît mais personne n’ose les dénoncer. «Je ne peut rien dire sur eux. Ils sont tellement plein dans le marché que cela sera difficile de les faire partir.» confie Madeleine, une vendeuse de sous vêtements, au marché centrale. Ils procèdent de manières minutieuses dans tous leurs agissements. «Je ne les pas sentie arriver. Quelqu’un m’a juste bousculer, et quand je suis rentré à la maison, j’ai fouillé mon sac, mon porte-monnaie avait disparue avec 15000fcfa et ma carte d’identité» affirme Véronique, une étudiante, qui se trouvait au marché de Mokolo. Pour d’autres, la

Ils sont plus d'un milliers d'élèves à composer le baccalauréat, le probatoire et le brevet d'étude du premier cycle (BEPC),mais chaque année le nombre de jeunes qui se dirigent dans les bars,discothèques et boîtes de nuit augmente considérablement (50% chaque année). Plus d'une dizaine de bouteilles de bières, vins et whisky sont sur chaque table,les élèves remplissent au fur et à mesure ces endroits qui se trouvent à quelque pas des centres d'examen. Dans ces lieux de "distractions", tout est vu en grand et l'objectif est de boire le plus d'alcools possibles. Pour tous ces élèves qui ont passés neuf mois sur les bancs de l'école, "rien n'est plus beau que de clôturer les examens par une fête" affirme un élève de terminale littéraire. Les jeunes sont les rois et leurs désirs sont réalisés. "Je ne peut pas entrer dans un bar ou il n'aura pas ce que je veux. l'essentiel pour moi, c'est la bière, les cigarettes et l

A environ neuf mois des élections au Cameroun, le choix du candidat qui prendra la tête du pays est difficile voir même impossible pour les jeunes camerounais qui veulent vraiment s'impliquer. Sur 253 partis politiques, Aucuns partis ne sait encore prononcé, ni gagné le cœur des populations. La majorité des jeunes que nous avons approché affirme qu'ils ne sont pas inscrits malgré le déploiement d'une commission de sensibilisation avec l'appui de Élection Cameroun(EleCam). "Je ne vois pas pourquoi j'irai m'inscrire alors qu'aucun parti n'est convainquant et n'a pas encore prouvé qu'on pourrait leur faire confiance.D'autres qui sont passés à la télé ont cru qu'il fallait juste tirer sur le président. On connait ce qu'il n'a pas fait en 28 ans de pouvoir. Ce que nous voulons c'est que tous ces partis se démarquent." affirme Emmanuel, un étudiant en communication. C'est la désinvolture totale pour ceux qui ont un ch