Papier enrobé (radiophonique sur le commerce au boulevard du 20 mai

C’est au boulevard du 20 mai que s’ouvre la quarantième célébration de la fête de l’unité. Et une fois de plus bon nombres de personnes ont répondu présent au rendez-vous. La foule n’a pas manqué d’attirer les commerçants divers. La fête est ainsi l’occasion pour ces derniers de gagner leurs pains. Descendu sur le terrain, Patricia Nya nous en dit plus. Ils sont plus d’une Trentaine venus à 6 heures pour la plus part, à s’être installé en bordure de route; et à circuler à travers les rangs et la foule pour vendre leurs marchandises. Pain accompagné d’œufs, boulettes, laitues et autres et ou des bonbons, biscuits, lotus, jus et eau sont présentés aux personnes venues nombreuses. Ici, l’objectif étant de vendre le plus possible. «C’est souvent en ces occasions que nous les vendeurs, on profite pour amasser autant de bénéfice que possible. Puisque quant il y a foule on a forcément une grande clientèle». Extrait 1 (Ma’a rosa) Malgré la foule, d’autres vendeurs réussissent à circuler entre les groupes pour écouler leurs marchandises. Un parcours qui ne les gênent en aucune façon vu l’étendu du boulevard. «C’est mieux de marcher pour vendre car il y a des personnes qui trouvent fatigant de se déplacer pour acheter quelques choses. Alors nous on a décidés d’aller vers eux». Extrait 2 (vendeur d’eau ambulant) Pour son collègue, le fait de ce déplacer permet aussi de profiter de la fête. « Dans les groupes des différents établissements que j’ai sillonné, cela m’a permit d’entendre les petite bride du chant que les élèves vont entonner pendant leur passage. Et aussi de voir la chorégraphie des différentes majorettes déjà présentes. Puisque je ne pourrais bien voir le défilé avec cette foule donc je profite maintenant». Extrait 3 Pour les vendeurs qui sont sur place, la technique d’approche est différentes mais le moyen d’attirer le client est le même. «Quant on voit un client arriver par ici, soit on l’appel en le complimentant par des termes comme «Ma beauté, mon beau ou encore chéri vient me faire la recette». Dans d’autres cas, on court le chercher. Parfois ça fonctionne d’autres pas mais cela ne nous empêche pas de recommencer». Extrait4 (Hermine) Dans tout ce bruit de cries et d’appellations, parfois de bousculades, diverses personnes le commerce bat son plein. A l’arrivée du président un silence s’installe dans la foule. Les vendeurs se mettent de côté; et l’armée, les étudiants, élèves et le public rejoignent leurs places. Les uns dans les rangs et les autres le long de la route du défilé.

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