Le commerce dans les hôpitaux

De plus en plus de centres médicaux poussent les malades à rester en hospitalisation et, à prendre des perfusions et acheter des médicaments bien que les cas montre une réelle amélioration. Ce qui pousse parfois le malade ou patient à sortir sans l'accord ou le billet de sortie de l'hôpital. Ce phénomène rencontré choque les patients autant que le garde malades. "Je suis arrivée à l'hôpital de Biyem-assi, vendredi 4 mai, ma température était de 38.5 on m'a placé la perfusion matin et soir. Ils m'ont fait payer les comprimés jusqu'à l'eau. Lundi, j'allais déjà mieux mais ils ont encore insisté pour me mettre une autre perfusion, ce qui ma le plus fatiguée. Mon frère s'est disputé avec les médecins parce qu'il voulait me faire sortir mais il a tellement insisté qu'ils m'ont laissé sortir. Quand je suis rentré on n'a pris ma température et c'était à 37.2°" affirme blanche T. Pour Ronald, le cas d'argent dans les hôpitaux devient grave. "mon frère a fait un accident grave de la route, quand les ambulances l'on amené à l'hôpital, ils ont refusé de le soigner parce qu’il n'y avait encore personne pour payer. Les médecins, l'on mis de côté jusqu'à ce qu'il décède". D'autres par contre, accuse le fait que les comprimés prescrits sont trop nombreux par rapport à la durée de prise de médicaments. "J'ai le paludisme et on me prescrit 20 paracétamol et 20 quinines. Je leur est demandé de réduire par rapport à mes moyens mais la pharmacienne m'a insulté" confie Rodrigue. La situation devient de plus en plus délicat au point où chaque fois qu'un patient veut sortir il y a une discutions qui éclate à l'hôpital. Du côté des hôpitaux, on refuse de parler et tous affirme faire leur travail. "On ne peut pas prescrire quelques choses qui nuisent aux patients, mais ils voient toujours tout en mal" affirme un docteur. Pour l'instant, les patients continuent à se plaindre et les hôpitaux poursuivent leurs pratiques. Ce qui pousse les premiers à aller vers les vendeurs ambulants pour se fournir en médicaments.