Les étudiants reprennent les cours

Après quelques jours de vacance et une semaine pour les préinscriptions, les cours sont lancés dans les différentes universités publiques de Yaoundé en ce mois d’octobre.

Mallette ou classeur à la main, sac au dos, plus d’un cinquantaine d’étudiants se dirigent vers leurs amphis respectifs. Après plus d'une semaine de préinscription, les cours ont repris et pour les nouveaux, sortis du secondaire, c’est avec appréhension qu’ils entrent dans la salle. «J’ai un peu le trac, parce que je ne sais pas ce qui m’attends. Mon frère dit que la manière de dispenser les cours est différente de ce qu’on a connu au secondaire.» affirme Nelly, une étudiante en faculté des sciences.
Dans les alentours des amphis de l’université de Yaoundé I «Ngoa-Ekele» et celui de Yaoundé II «Soa», certains renouent avec les photocopieurs tandis que d’autres font des commentaires sur des professeurs qu’ils ont déjà rencontrés. Pour les vendeurs, c’est l’occasion de se faire de l’argent. Certains étudiants de 2ème ou 3ème année vendent à d’autres du niveau inférieur, des cours qu’ils ont eu. D’après Carole Etoundi, c’est pour cela qu’on rencontre les jeunes de première année lire sur les bancs publics de l’université, les cours de 1ère année de leurs aînées ou amis.
A l’université de Yaoundé I, l’ambiance est euphorique dans les amphis à l’attente du professeur ou du docteur qui viendra dispenser le cours. Pour les premières années, les causeries vont bon train pour ceux qui se connaissent déjà, alors que d’autres sont gagnés par la peur. Pour Roméo, ancien élève au lycée de Dschang, tout est nouveau pour lui depuis qu’il est arrivé à Yaoundé cette année et l’université est une étape qu’il devra affronter puisqu’il ne connait personne dans la salle.
Dans d’autres amphis comme ceux de la faculté des lettres, les cours on déjà commencés et le professeur donne des directives que les étudiants devront suivre. «Vous venez de franchir une étape de la vie. Vous êtes maintenant étudiants et il faut savoir que dans mes cours je ne veux ni bruits, ni désordonnés. Si vous voulez réussir il faut toujours être à l’écoute parce que moi j’explique et je ne dicte pas mes cours.»
Les cours ont vraiment commencé dans les amphis, pour le compte de l’année académique 2011-2012.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L’utilisation du formol sur les régimes de plantains

Le phénomène de sorcellerie au Cameroun

Fête de la jeunesse: le Cameroun vibre au rythme de la jeunesse