L'étau se resserre pour les candidats et les électeurs

Sillonnant les villes du Cameroun, attirant l'attention des camerounais avec le klaxon des voitures et moto ou avec des haut parleurs, et des panneaux publicitaires ou affiches installés le long des routes des villes et quartiers. A deux jours des élections présidentielle, les 23 candidats redoublent d'efforts pour rallier un maximum d'électeurs à leurs causes."Depuis que les élections, on commencé je n’entends que cela. A la télé, la radio, la presse et même sur internet, les candidats sont partout pour parler de leurs visions d'un Cameroun meilleurs. On ne peut pas passer dans un lieu et les entendre sans s'arrêter un peu pour écouter" affirme monsieur Mathieu Nkongang, un commerçant.
Les candidats cherchent à convaincre le peuple mais selon certains électeurs, leurs choix seront influencés par plusieurs paramètres. La réalité des projets promit lors des campagnes doit être effective quand le candidat sera élu "je ne veux pas voter un candidat à l'aveuglette. Il faudrait que les idées qu'il défend soit réelle et pourra être réalisable parce que je vois que dans ce lot de candidats, il y a beaucoup de charlatan" affirme Silvain, un étudiant. La capacité à pouvoir représenter et rassurer le peuple camerounais. "Je ne peut même pas choisir un candidat qui ne sait pas s'exprimer et qui craque sous la pression. Les femmelettes doivent rester chez eux" confit un commerçant.
Dans tous ces idées sur le choix d'un candidat, l'ancienneté et le travail accomplies compte." Je vais choisir mon candidat parmi les anciens (ceux qui ont déjà participés à deux où trois élections) ou les candidats qui au cours de leur vie ont fait du bon travail, soit dans un ministère ou dans le métier qu'ils ont exercé" soutient Bernard, un retraité. Mais pour d'autre, on doit arrêter de faire confiance aux anciens qui veulent monter au pouvoir. Pour ces électeurs, "ce sont tous des menteurs".
Sur les 23 candidats, deux femmes parmi eux doivent encore se défendre auprès d'une grande majorité d'électeur Camerounais. "Je ne peut pas voter une femme" ou "une femme ne peut pas me commander" ou "La femme est sensible, le pouvoir sera de trop pour elle" selon les affirmations recueillies chez certains hommes. Pour les candidates Edith Kah Walla du Cameroon people's party, et Esther Dang du bloc pour la reconstruction et l'indépendance économique du Cameroun, la tâche n'est pas facile pour convaincre les électeurs récalcitrants.
Selon certains électeurs et partisans, la paix reste le seul atout qu'il faut défendre et pour le maintenir il faudrait voter le candidat sortant Paul Biya du rassemblement démocratique du peuple camerounais. Une idée qui n'est pas partagé "je me demande quand est ce que les camerounais vont changer. Si la peur de la guerre les empêche de voter normalement, je me demande bien quand ce sera le bon moment pour eux" affirme un étudiant.
Pour les Camerounais, la campagne présidentielle doit être bien menée par les candidats au vu des tensions et des guerres qui ont régné dans les pays africains.

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