Protestation: Un Curieux gréviste devant la Maetur
Le
réalisateur/producteur et promoteur des studios Karel accuse l’institution d’avoir
revendu un terrain qu’il avait déjà acquis.
Modjo criant son ras-le-bol |
Il
est 8h devant le grand portail de de la
direction générale de la Mission d'aménagement et d'équipement des terrains
urbains et ruraux (Maetur)résonnent les sons de tam-tam. Un groupe traditionnel
bas la mesure pendant que deux jeunes filles portant des t-shirt où il est
inscrit «Attention! La Maetur vend le même terrain à plusieurs personnes». Une banderole
affichée sur la clôture de l’immeuble et des affichettes, renseignent un peu
plus sur l’objet de l’incursion de l’étranger tôt le matin. Le metteur en scène
n’est pas un inconnu des milieux médiatiques. «La
Maetur m’a vendu un terrain, j’ai investi sur le terrain, quelque année plus
tard, la Maetur a revendu le même terrain à quelqu’un d’autre qui est venu
casser la dépendance qui était déjà sur le terrain avec une fondation devant
supporter une dalle pour un immeuble, et a occupé le terrain»
accuse Isidore Modjo. A en croire le manifestant en chef, le terrain litigieux
se trouvant à la zone de recasement de la Maetur à Douala, zone Maetur
Ndogpassi 3, lot n°75 06 253.
La Maetur source de mon mal |
Il semble que le sit-in
est l’expression du ras-le-bol du client «abusé». Après deux ans d’une
difficile quête d’arrangement: «J’ai
rencontré Mr Louis Roger Manga, le Dg de la Maetur qui m’a dit que la situation
était très moche et que c’est une question de jour pour apporter une solution
au problème.Malheureusement 6 mois après rien n’a été fait, bien qu’il m’ait
trimballé.Je suis allé à Douala,pour quatre ou cinq missions parce qu’il
fallait aller vérifier sur le site et on a fait tout ce qu’il fallait, rien ne
s’est passé. Un an après rien. Je lui ai envoyé mon avocat toujours rien»
se plaint le producteur cinéaste, promoteur patron du studio Karel. Son bourreau
d’hier était responsable de l’agence de Douala. «Ironie du sort, Louis Roger Manga qui est aujourd’hui DG à la Maetur,
était le directeur d’agence de la Maetur au moment où j’achetais le terrain. C’est
d’ailleurs lui qui a signé tous les papiers et délivré l’attestation de mise en
valeur du terrain à l’époque». D’après lui, quand le dossier a été ouvert, il
était directeur du contentieux à la Maetur, «c’est encore lui qui avait le dossier en main. Quelques années après on
l’a nommé Dg de la Maetur. Cela veut dire que, logiquement il maitrise bien le
dossier et il a la position pour le résoudre» croit-il.
Les tentatives du
reporter de La Nouvelle Expression de rencontré l’accusé sont restées vaines. « Le directeur n’est pas là» lance
le réceptionniste. Renvoyant le reporter à plus tard. Sans précision. Le manifestant,
lui, ne compte pas se décourager. «Il ne
faut pas avoir peur de dénoncer.Il le faut
parce que c’est pour tout le monde. Aujourd’hui je suis victime et je suis sûre
qu’il y a eu d’autres victimes avant moi et ceux qui vont venir après.Donc il
faut refuser ce genre de chose» durcit Isidore Modjo. Donnant rendez-vous
dans deux semaines, s’il n’y a pas une suite favorable à son problème.
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