Foiresco: Les exposants attendus



Ils sont deux stands sur une vingtaine ce samedi 29 août, à accueillir parents, étudiants et élèves dans l’achat des fournitures et manuels scolaires.
Il est 11h30 au palais de Congrès de Yaoundé au lendemain de l’ouverture officiel de la grande foire de la rentrée scolaire et universitaire (Foiresco). Musiques et publicité sur l’évènement, résonnent dans l’enceinte de cet édifice. A contre goutte parents, étudiants et élèves affluent à cette grande plateforme d’échanges avec les acteurs de l’éducation. Ceci dans l’espoir de bénéficier des importantes réductions sur les fournitures scolaires comme informés dans les prospectus publicitaires distribués çà et là dans l’enceinte du palais de Congrès.
Un membres de l'organisation guète l'arrivée des exposants
A l’entrée de la plateforme, des agents accueillent les visiteurs, en les dirigeants vers les stands ouverts. Si l’engouement de ces derniers est manifeste, à l’intérieur c’est la désillusion face au stand majoritairement vide. Une réalité qui amène les hôtesses à diriger les parents vers les deux stands ouverts qui sont ceux des maisons d’éditions L’Harmattan et Lupeppo. Bien qu’ici certains livres semblent intéresser les visiteurs, ces deniers notent l’absence d’une grande panoplie de fournitures et manuels scolaires au programme. Ce qui rend les achats difficiles. «Je ne sais pas quoi dire. Avec toute la publicité que l’on a faite sur cette foire, j’espérais y voir plus d’exposants. Tu ne peux pas te déplacer pour un livre car c’est ce que moi j’ai pu acheter», s’insurge Mélanie, venue acheter les fournitures scolaires de son frère en classe de 5e. Ils sont nombreux à rentrer aussitôt arrivée tandis que d’autres vadrouillent dans l’enceinte, ou profitent du manège dans l’attente de l’installation de ces «acteurs de l’éducation».
Selon Fadèle Djomo, vendeuse dans le stand des éditions Lupeppo, le fait que la majorité des participants n’a pas encore installé, leurs crée des problèmes. «Dans notre stand, nous ne vendons que des livres des éditions Lupeppo. Il y a certains livres que  nous n’avons pas et que les autres participants pourraient avoir. Et vu leurs absences, les visiteurs sont un peu fâchés. On a fait la publicité sur la Foiresco, ils viennent constater que tout le monde n’a pas encore installé, et ils n’ont pas complétement ce qu’ils veulent», se désole-t-elle. Pour Christelle Ongono, agent aux éditions l’Harmattan, la maison d’édition vient spécialement promouvoir ses documents et ses livres, «ce qui fait en sorte que, nous n’avons pas vraiment des livres scolaires et cela frêne un peu l’engouement des parents. Ils sont quelques peu découragés», souligne-elle.
A 13h, assis sur un banc public dans l’enceinte du palais de Congrès, une mère de famille étudie sa liste des fournitures et manuels scolaires dans l’espoir de voir un changement. Pour ce parent d’élève en classe de 4e espagnol, la foire n’a pas encore commencé. «Je ne sais pas à quelles heures il vont vraiment ouvrir. J’habite vraiment loin et quand je vois qu’il faut que je rentre pour revenir après, je n’ai pas de l’argent à dépenser donc j’attends de voir s’il y aura changement», espère-t-elle. Un espoir maintenu par les organisateurs qui assurent l’arrivée imminente des participants. «A la foire que nous organisons, il ne s’agit pas pour nous de vendre les livres à la place des vendeurs. Il s’agit pour nous de communier toutes les personnes qui se chargent de ce domaine-là en un seul espace. Ainsi, si vous avez besoin de cahier, vous allez vers les cahiers, si vous avez besoin des livres, vous allez vers les livres», explique Vassilia Pensy, chargé de communication et l’organisation sur le site de la foire.

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