Crise à la Cstc: Jean Marie Amougou répond
Le président du bureau
confédéral s’est fait des alliés pour défendre son poste face à la fronde, suite
à l’annonce de sa suspension le 19 Août.
Jean Marie Amougou, je reste le président |
«Nous présidents des unions départementales
des syndicats Cstc, des unions régionales des syndicats, des syndicats
nationaux et des fédérations nationales, des groupements socioprofessionnels
affiliés à la Cstc, dénonçons fermement la démarche boiteuse et frauduleuse
engagée par les camarades…». C’est la substance d’un communiqué signé de
quelques présidents syndicaux affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun
(CSTC), se désolidarisant de la décision de suspension du successeur de
Maximilien Ntone Diboti à la tête de la Cstc par certains membres du conseil
confédéral, en date du 19 août. D’après le quotidien Mutations, dans son
édition du 21
août dernier, rapportant les propos des adversaires de Jean Marie
Amougou, les membres du conseil confédéral reprochent à ce dernier et Célestin
Bama, 1er adjoint au secrétaire
confédéral à l’organisation des «manquements
graves aux engagements pris envers la CSTC et pour leurs actes d’indiscipline
notoire et déviationnisme».
Ainsi, Jean Marie Amougou et ses partisans condamnent
les manœuvres de déstabilisation de ces membres du conseil. Selon le communiqué
signé de David Njuafac (président du syndicat national des photographes),
Kumkah Jacob Chick (secrétaire confédéral à l’organisation), Kevin Tse Anye
(président de l’Union régionale des syndicats Cstc du Nord-ouest) et Zambo
Amougou lui-même, c’est une quinzaine de membres sur les 65 que compte le
bureau confédéral, qui ont initié le «pseudo conseil confédéral», selon eux «illégalement convoquée par Moussi Nolla», premier
vice-président confédéral de la Cstc chargé de la région du Littoral, pour les
13 et 14 août 2015 à Yaoundé.
Il faut noter que les tensions sont survenues après la
prise de nouvelles résolutions lors d’un congrès extraordinaire tenu au mois
d’avril 2015. Lequel a abouti à la réduction du nombre des membres du bureau,
de 65 à 15 membres, et le paiement des cotisations comme condition à la
participation au congrès ordinaire de novembre 2015. Ce que les adversaires de Zambo
Amougou, ont décrié. D’après les membres du conseil confédéral qui ont suspendu
le président, ces nouvelles résolutions prenaient effet dès la fin dudit
congrès. Pour le président du conseil confédéral Jean Marie Amougou (Mandature 2010-2015),
cette conclusion n’a pas lieu d’être.
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