Abus: Enoh Meyomesse toujours prisonnier
Une
semaine après l’annonce de l’arrêt des poursuites par la Cour d’appel du centre,
la procédure de mise en liberté de l’activiste Enoh Meyomesse traîne.
L'attente dans le sourire |
L’alerte aura été
fausse. Enoh Meyomesse a encore passé cette nuit en prison Alors que des
informations amplifiées par le journal Le Messager annonçait pour hier mercredi
l’élargissement de l’activiste politique dont la libération de la prison
centrale de Nkondenguia été décidé jeudi dernier. Une semaine après le candidat
recalé à la présidentielle de 2011, continue d’être coincé entre quatre mur à l’intérieur
du pénitencier.
A l’intérieur du mur d’enceinte,
la vie se déroule normalement. Prisonniers, garde-prisonniers, et autres
vaquent à leurs occupations. C’est le train-train quotidien. Aucune inforamtion
sur le sujet. Aucune nouvelle de la levée d’écrou. Ce document qui permet au
prisonnier de quuitter le lieu d’incarcération. Ici l’espoir d’obtenir le
document ce mercredi 19 avril reste mince. Une procédure qui met à rude épreuve
la patience de l’entourage du détenu. «La
procédure de mise en liberté prend du temps…», regrette Bergeline Domou,
présidente du collectif pour la libération d’Enoh Meyomesse. Mais avec un
maigre espoir que les dernières de la journée soient plus heureuses. C’est au
parquet qu’il faut se référer. Les patrons des lieux semblent prendre leurs
temps. Une semaine déjà et l’opposant du sud continue d’attendre.
Arrêté le 22 novembre
2011 à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, vente illicite d’or et
complicité de braquage à main armée, ce dernier passera 40 mois et 15 jours en
détention. Il sera dès lors condamné par le tribunal militaire le 27 décembre
2012, à sept ans de prison. Une décision à laquelle l’homme politique fera
appel auprès de la cour d’appel du centre où il devra attendre un an après 24
renvois avant que son dossier ne soit ouvert à ladite cour.
Depuis le verdict rendu
par la cour d’appel du centre le jeudi 16 avril, les suppositions sur la sortie
de l’activiste politique se poursuivent.
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