Contractualisation des maîtres de parents: Les lésés du Littoral assiègent l’Immeuble-étoile
Une
vague d’oubliés a envahi les services du Premier ministre pour dénoncer les
irrégularités dans la liste définitive issue du recensement lancée en 2012.
le sit-in des maîtres de parents d'élèves se poursuit |
«Où sont passés les noms des maîtres et maîtresses
de parents en activités dans le littoral», «6ans, 5ans, 3ans sans salaires». Ce
sont quelques-uns des messages lus sur les pancartes préparées par la vingtaine
de maîtres parents qui a pris d’assaut l’entrée arrière des services du premier
ministre. Celle même qu’emprunte Yang Philémon, le patron des lieux. Assis à
même le sol et armés de pancartes devant le portail, les manifestants sont
venus dénoncer l’absence de leurs noms sur la liste définitive du recensement
des maîtres de parents d’élèves. Selon ces derniers, la fiche de recensement affichée
à la délégation régionale du littoral visait à vérifier les maîtres de parents
d’élèves qui sont véritablement sur le terrain, et les contractualiser. Mais ces
maîtres de parents d’élèves n’ont pas été inclus dans la dernière publication
de la liste de contractualisation, par le ministère de l’Éducation de base
(Minedub).
D’après l’un des maîtres de parents d’élèves, dans
le chronogramme du recensement lancé en 2012, il était question de sortir les
matricules en novembre, et les premiers salaires en décembre, mais après la
publication définitive de la liste le 27 avril 2015, ces derniers ont vu leurs
rêves s’envoler. «Après la publication de
cette liste, on se demande qu’est-ce qu’on fait maintenant. Nous avons enseigné
depuis 6 ans, et au final l’on nous assène cette massue» confie une maîtresse
de parents d’élèves du Littoral.
Injustice
Selon les manifestants, dans la liste définitive
publiée, l’on retrouve des enseignants qui n’ont jamais donné cours, le
duplicata des noms et la sélection des maîtres de parents d’élèves en dehors de
leurs départements. «J’ai une collègue
donc le nom est sortie ailleurs alors qu’on avait déposé ensemble à Douala. Puisque l’État ne me reconnait pas, je fais quoi dans la salle de classe avec les
élèves. Pourquoi avoir recensé si au final les noms ne sortent pas» déclare
un mécontent.
Des revendications qui interviennent quelques jours après
la sortie du lancement du deuxième programme de contractualisation des
instituteurs au titre de l’exercice 2015, au ministère de l’éducation de
base.
Maintenant on dit maître de parent ? Je ne comprend pas cette association. Les institutrices sont des maîtresses de parent. Dans un premier temps j'ai pensé aux "maîtresses" :-() la cruche.
RépondreSupprimerBah c'est comme ça qu'on traîte ceux qui forment les générations futures, le Cameroun de demain. C'est vraiment lamentable. Des personnes qui sont aux commandes et qui pourtant n'ont pas le sens des réalités camerounaises. Merci de nous informer Vu par Fifi. :-)